ON PAPER

Giulia Andreani, Louise Bonnet, André Butzer, Carroll Dunham, Ida Ekblad, Barry Flanagan, Günther Förg, Katharina Grosse, Mark Grotjahn, Jake Longstreth, Victor Man, Danielle Mckinney, Albert Oehlen, Adam Pendleton, Richard Prince, Eleanor Swordy, Tursic & Mille, Rinus Van de Velde, Grace Weaver

Paris: 46 & 57, rue du Temple
2 March – 6 April 2024

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Galerie Max Hetzler, Paris, is pleased to present On Paper, a group exhibition exploring the concerns associated with the use of paper as a material. Considering the expectations of this medium, through a range of artists working across various techniques, this exhibition demonstrates the extent of its richness and versatility.

The exhibition reveals how paper, far from being merely preparatory to painting, has been a source of constantly renewed experimentation and research for several generations of artists, from Albert Oehlen (b. 1954) through to Grace Weaver (b. 1989).

Thus, Tursic & Mille (b. 1974) reveal the invisible part of their creative process, that which unfolds in the intimacy of the studio, by presenting a set of oils on which they tested their compositions and colours. Katharina Grosse (b. 1961) gives the viewer the opportunity to observe on paper the visual language she usually develops on canvas or in architectural spaces. Ida Ekblad (b. 1980) shifts the distinct vibrancy and spontaneity of her compositions from canvas to paper; and André Butzer (b. 1973) evokes the candid creativity of young children, playfully challenging conventional notions of artistic mastery.

Richard Prince (b. 1949), Adam Pendleton (b. 1984), and Oehlen each blur the boundaries between modes of reading, as much as between representation and abstraction, collage, drawing and photography. Prince, by cropping and reassembling fragments of the female body on paper; Pendleton, by articulating his work around the idea of Black Dada, an ever-evolving enquiry into the relationships between Blackness, abstraction and the avant-garde; and Oehlen, by overlaying the Ömega sign in order to undermine the distinction between abstraction and figuration.

In the series Jan 70, 1970, Barry Flanagan (1941–2009) used the tactile properties of paper to bear his thumbprints, creating aesthetic and complex images which toy with notions of authorship and ownership. The exhibition also presents works on paper by Günther Förg (1952–2013) which emphasise his manifold occupation with material and surface. Far from confining the practice of drawing on paper to a hierarchical role inferior to painting, artists such as Carroll Dunham (b. 1949), Jake Longstreth (b. 1977) and Rinus Van de Velde (b. 1983) frequently place this discipline at the heart of their artistic practices, employing paper as a primary material.

Paper is also the traditional ground for watercolour or gouache. In this vein, Weaver takes the elongated female bathers from her oils and collages, and transposes them into monochrome blue-toned portraits. Louise Bonnet (b. 1970) presents her first foray into watercolour painting with a series of characteristically distorted nudes, while in her six part painting Sans Titre (Immigrés italiens), 2016, Giulia Andreani (b. 1985) leaves expanses of unpainted paper visible, allowing the material to reflect the light, thus nuancing the artist’s palette of Payne's grey, which she uses almost exclusively. Victor Man's (b. 1974) Pietà (The Yellow Shadow of Christ), 2019–2020, conveys a glimpse into the inner realm of feelings and consciousness to the viewer.

Presented for the first time at the Paris gallery, Mark Grotjahn’s (b. 1968) geometric drawing explores the constructs of a multi-point perspective; Danielle Mckinney (b. 1981) captures quiet moments of domestic introspection; and Eleanor Swordy (b. 1987) deploys the plasticity of her dreamlike universe to engage directly with the potentialities of paper.

Ranging from the conceptual to the political, the figurative to the abstract and gestural, On Paper contends with the intimate and specific materiality and accessibility of this ancient medium, as it is subtly but significantly elevated to art in its own right.

Press contact:

Galerie Max Hetzler
Victoria Mirzayantz
victoria.mirzayantz@maxhetzler.com
+33 1 57 40 60 81

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La Galerie Max Hetzler est heureuse de présenter On Paper, une exposition de groupe réunissant un ensemble d’œuvres sur papier d’une vingtaine d’artistes de la galerie. Cette exposition permet d’explorer les préoccupations liées à la pratique de la création sur papier, réceptacle d’une richesse stylistique et technique aux potentialités plurielles.

L’exposition révèle la manière dont ce médium, loin d’être seulement un support faisant état de la phase préparatoire d’une peinture, fut une source d’expérimentation et de recherche en constant renouvellement, pour plusieurs générations d’artistes, d’Albert Oehlen (né en 1954) à Grace Weaver (née en 1989).

Ainsi Tursic & Mille (nés en 1974) exhibent la part invisible du travail, celui qui se déploie dans l’intimité de l’atelier, en présentant un ensemble d’huiles sur lesquelles ils ont testé leurs compositions et coloris au moment du processus créatif, tandis que Katharina Grosse (née en 1961) engage son langage visuel, non plus dans l’espace d’une architecture ou d’une toile comme elle le fait habituellement, mais sur papier. Ida Ekblad (née en1980) transpose la spontanéité et la vibration de ses compositions sur toile vers le papier. André Butzer (né en 1973) évoque la créativité et la spontanéité des jeunes enfants remettant ainsi en question avec facétie les notions conventionnelles de maîtrise artistique.

Richard Prince (né en 1949) et Adam Pendleton (né en 1984) brouillent les frontières entre les modes de lecture, entre la représentation et l'abstraction, et entre le collage, le dessin et la photographie, Prince en morcelant et assemblant sur papier des fragments de corps féminins, Pendleton en articulant son travail autour de l'idée de Black Dada, une recherche sur les notions d'avant-garde, d'identité noire et d'abstraction.

Dans l’oeuvre Jan 70, 1970, Barry Flanagan (1941–2009) exploite les propriétés tactiles du papier pour apposer ses empreintes digitales, créant des images esthétiques et complexes qui jouent avec les notions de propriété et de statut d’auteur. Les œuvres sur papier de Günther Förg (1952–2013) libèrent l’énergie brûlante de la couleur dans leur forme la plus essentielle. Loin d’enfermer la pratique du dessin sur papier dans un rôle hiérarchique inférieur à la peinture, Carroll Dunham (né en 1949) et Jake Longstreth (né en 1977) placent cette discipline au cœur de leur pratique artistique, tandis que Rinus Van de Velde (né en 1983) fait du papier son matériau de prédilection.

Le papier est aussi le support traditionnel de l’aquarelle et de la gouache: Weaver reprend de ses huiles et ses collages ses figures de baigneuses graciles pour les transposer en portraits monochromes aux tonalités bleues. Louise Bonnet (née en 1970) livre dans cette exposition ses premières aquarelles avec une série de nus à l’anatomie tourmentée si caractéristique de ses figures. L’œuvre en six parties Sans Titre (immigrés italiens), 2016, de Giulia Andreani (née en 1985) laisse paraître d’amples zones vides, permettant ainsi à la matière du papier de recevoir la lumière nuançant ainsi le gris de Peyne, que l’artiste utilise presque exclusivement. Victor Man (né en 1974) offre au regard le royaume intérieur des sentiments et de la conscience dans sa Piéta (The Yellow Shadow of Christ) aquarellée.

Eleanor Swordy (née en 1987) déploie sur papier toute la plasticité de son univers onirique. Tout comme Swordy, c’est aussi avec des œuvres sur papier que Mark Grotjahn (né en 1968) et Danielle Mckinney (née en 1981) font leur première présentation à la galerie Max Hetzler, Paris, Grotjahn exposant une composition aux lignes fractales; Mckinney capturant des moments d’introspection domestique.

Allant du conceptuel au figuratif, en passant par le politique, l’abstrait et l’expressionisme, On Paper s’attaque à la matérialité intime et tactile du papier, support séculaire et accessible, tout en l’élevant subtilement mais significativement au rang d’œuvre d’art à part entière.

Contact Presse:

Galerie Max Hetzler
Victoria Mirzayantz
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