BRIDGET RILEY
Paris: 57, rue du Temple5 May – 6 June 2015
Installation Views
Press Release
Opening: 5 May 2015, 6-8pm
Galerie Max Hetzler Paris is pleased to announce an exhibition of recent paintings by acclaimed British artist Bridget Riley. This is her fifth solo show with the gallery and the first one in the capital since her survey exhibition in 2008 at the Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Bridget Riley's debut is marked by her famous optical black and white paintings, now synonymous with the 1960s. However, she later focused more specifically on the effects produced by the juxtaposition of colour, believing that “the challenge of colour had to be met on its own terms.”
The exhibition The Responsive Eye in 1965 at the Museum of Modern Art, New York underscored Bridget Riley’s optical calculation. Investigating sight, she developed illusions through optical calculation and with regularities of lines, surfaces, and colour combinations. As in Cézanne’s and Seurat’s paintings, the pictorial space serves for natural scientific studies. Riley examines the perception of nature by means of colour and forms.
The recent black and white works, which will be featured for the first time, include a wall painting, a very large canvas, two triangular paintings and a square one. The paintings somehow echo her very early work. They are incisive examples of Riley’s reorientation in terms of structure and colour since the rigorous black and white paintings of the 60s.
Throughout her writings, Riley emphasises the importance of 'looking' when in front of paintings or in nature. Yet, as Adrian Searle points out: “You don’t so much look at her paintings as watch them […] The colours, the shapes, the negative spaces constantly shift before your eyes” Another way to describe her work would be to state that everything is in motion, the «powers of nature» literally vibrating. Independent units of forms and colour break the borders and dissolve.
Three years ago, Bridget Riley was invited by the Museum für Gegenwartskunst in Siegen (Germany) to install a permanent wall painting in their lobby. Riley used her painting Tremor, 1962, as a starting point for a new work, the outcome being Quiver 1, 2013. Ever since Riley has been working on further black and white works, including another wall painting and a series of canvases made of new shapes. Whilst these works definitely hawk back to her work from the early 1960s, they are very much informed by her subsequent paintings. The scale has been transformed, as these are very large works. Furthermore, if the early paintings were ‘fast’ images, the new work displays a different, more majestic pace. They show a painter at the top of her game.
Besides her artistic practice, her theoretical writings had a considerable influence on a younger generation of artists: "The surprise of the first encounter with one of her paintings is owing to an astonishment that an inanimate object has apparently come to life and – more than that – is in communion with the viewer. The viewer’s surprise is, we recognise, a self-created surprise. Perception is the medium just as much as the canvas and the paint – more so, in that a painting, the artist acknowledges, ‘only comes to life when looked at from a certain distance.’ In a way, it doesn’t exist factually at all; only in the viewer’s perception."
John Elderfeld, Creating a way of looking in Bridget Riley: Die Streifenbilder / The Stripe Paintings 1961-2012, Galerie Max Hetzler, Holzwarth Publications and Ridinghouse, 2013.
A catalogue featuring an essay by Eric de Chassey will accompany the exhibition.
Bridget Riley (1931) lives and works in London, Cornwall and Provence. In 2012, she was awarded the Rubens Prize of the City of Siegen and the Sikkens Prize of the Sikkens Foundation, Amsterdam, as well as the Goslar Award for Modern Art in 2009 and the Praemium Imperiale of the Japan Art Association in 2003. Her works are represented in the collections of major international museums including Museum of Modern Art (MoMA), New York; Metropolitan Museum, New York; Tate Gallery, London; Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris; Centre Pompidou, Paris; Museum für Gegenwartskunst, Siegen and Staatsgalerie Stuttgart; National Museum of Modern Art, Tokyo.
Riley has exhibited widely in both solo and group exhibitions includingThe Royal Academy of Arts (2014); The Art Institute, Chicago (2014); National Gallery, London (2010); Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (2008); Schirn Kunsthalle, Frankfurt/M. (2007); ZKM – Museum für Neue Kunst, Karlsruhe (2006); Museum of Contemporary Art, Sydney (2005); Aargauer Kunsthaus, Aarau (2005); San Diego Museum of Art (2004); Tate Britain, London (2003); Dia Center for the Arts, New York (2000); Serpentine Gallery, London (1999); Venice Biennale (1986); National Museum of Modern Art, Tokyo (1980); Kunstverein Hannover (1970); Documenta VI (1977) and Documenta IV, Cassel (1968); Museum of Modern Art (MoMa), New York (1965).
The Courtauld Institute, London will present the exhibition Bridget Riley learns from Seurat in September 2015.
Vernissage: 5 mai, 18-20h
La Galerie Max Hetzler, Paris, est heureuse d’annoncer l’exposition de peintures récentes de Bridget Riley,la cinquième exposition personnelle de l’artiste à la Galerie Max Hetzler et la première à Paris depuis sa rétrospective au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2008.
Bridget Riley s’est fait connaître pour ses compositions en noir et blanc fondées sur les effets d’optique, désormais synonymes des années 1960. Elle s’est ensuite concentrée plus spécifiquement sur ceux induits par la juxtaposition de couleurs, considérant que « le défi représenté par les couleurs devait être relevé selon ses propres modalités ».
L’exposition The Responsive Eye présentée en 1965 au Museum of Modern Art, New York, mit en évidence les calculs optiques de Bridget Riley. Etudiant la vision, l’artiste a développé différentes illusions par calculs optiques, mais également à travers un jeu de lignes, de surfaces et de combinaisons de couleurs. Tout comme dans les peintures de Cézanne ou Seurat, l’espace pictural fait office d’études scientifiques sur la nature. Riley y explore la perception de la nature par la couleur ainsi que par les formes.
Les travaux récents en noir et blanc, qui seront présentés pour la première fois, comprennent une peinture murale, un tableau de grandes dimensions (150 x 450 cm), deux peintures triangulaires ainsi qu’un tableau de format carré. Les peintures font en quelque sorte écho à ses tout premiers travaux. Ce sont des exemples percutants de la réorientation de Riley en terme de structure et de couleur depuis ses peintures rigoureuses en noir et blanc des années 1960.
Dans ses écrits, Riley souligne l’importance d’ « observer » lorsque l’on se trouve en face d’une peinture ou bien dans la nature. Comme le fait remarquer Adrian Searle « On observe ses peintures plus qu’on ne les regarde [...] Les couleurs, les formes, les espaces négatifs se déplacent continuellement sous nos yeux. » Son travail pourrait également être décrit de la manière suivante : tout est en mouvement, les « pouvoirs de la nature » vibrent littéralement. Des unités indépendantes de formes et de couleurs percent les bordures puis se dissolvent.
Bridget Riley fut invitée il y a trois ans par le Museum für Gegenwartskunst de Siegen (Allemagne) à créer une peinture murale permanente. Pour concevoir l’œuvre, Riley s’est basée sur sa peinture en noir et blanc de ses débuts, « Tremor » (1962), l’aboutissement étant intitulé « Quiver 1 » (2013). Depuis, Riley a réalisé de nouvelles œuvres en noir et blanc, parmi lesquelles une autre peinture murale et une série de tableaux aux formes nouvelles. Bien que ces œuvres renvoient assurément aux travaux crées au début des années 1960, elles inspireront celles qui suivront. L’échelle a été modifiée, les peintures étant désormais de très grand format. Si les premières peintures constituaient des images « rapides », les nouvelles affichent un rythme différent, plus majestueux. Elles sont le reflet d’un peintre au sommet de son art.
Outre sa pratique artistique, ses écrits théoriques ont également eu une influence considérable sur toute une jeune génération d’artistes :« La surprise de la première confrontation avec une de ses peintures est causée par l’étonnement qui saisit le spectateur. Celui-ci a l’impression qu’un objet inanimé a pris vie et – plus que cela – est en communion avec lui. La surprise du spectateur est, admettons-le, une surprise créée par le spectateur lui-même. La perception est le medium, à même titre que le tableau – plus encore, dans le sens où une peinture, l’artiste le reconnaît, ‘prend vie seulement quand on la regarde à partir d’une certaine distance.’ Dans un sens, en se tenant aux faits, elle n’existe pas; elle existe seulement dans la perception du spectateur. »
John Elderfeld,Creating a way of looking, extrait de Bridget Riley :Die Streifenbilder / The Stripe Paintings 1961-2012, Galerie Max Hetzler, Holzwarth Publications and Ridinghouse, 2013
Un catalogue avec un texte d’Eric de Chassey accompagnera l’exposition.
Bridget Riley (1931) vit et travaille à Londres, en Cornouailles et en Provence. En 2012 elle remporte le prix Rubens de la ville de Siegen (Allemagne) ainsi que le prix de la Fondation Sikkens, Amsterdam. En 2009, elle a reçu le prix Goslar (Allemagne) et en 2003 le Praemium Imperiale (Japon).
Ses œuvres font partie des collections permanentes d’importants musées dont le Museum of Modern Art (MoMa), New York; Metropolitan Museum of Art, New York; National Museum of Modern Art, Tokyo; National Gallery of Australia, Canberra; Tate Gallery, Londres; Museum für Gegenwartskunst, Siegen; Staatsgalerie, Stuttgart; Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris et Centre Pompidou (MNAM), Paris.
Riley a exposé dans de nombreuses institutions: The Royal Academy of Arts (2014); The Art Institute, Chicago (2014); National Gallery, Londres (2010); Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (2008); Schirn Kunsthalle, Frankfurt/M. (2007); ZKM – Museum für Neue Kunst, Karlsruhe (2006); Museum of Contemporary Art, Sydney (2005); Aargauer Kunsthaus, Aarau (2005); San Diego Museum of Art (2004); Tate Britain, Londres (2003); Dia Center for the Arts, New York (2000); Serpentine Gallery, Londres (1999); Biennale de Venise (1986); National Museum of Modern Art, Tokyo (1980); Kunstverein Hannover (1970); Documenta VI (1977) et Documenta IV, Cassel (1968); Museum of Modern Art (MoMa), New York (1965).
En septembre 2015, l’Institut Courtauld, Londres, présentera l’exposition Bridget Riley learns from Seurat.
Works
Publications
Bridget Riley
Galerie Max Hetzler Berlin | Paris / Holzwarth Publications, Berlin 2015
With a text by Éric de Chassey